L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a délivré ce vendredi 14 mars une autorisation temporaire d'utilisation (RTU) du baclofène dans le traitement de l'alcoolo-dépendance.
L’ANSM considère que le rapport bénéfice/risque de ce médicament pouvait être présumé favorable sous certaines conditions, et vient donc d’octroyer une RTU. Le baclofène pourra ainsi être prescrit après échec des autres traitements disponibles chez les patients alcoolo-dépendants dans les deux indications suivantes :
A compter du 1er septembre 2015, l’éthylotest anti-démarrage (EAD) devient obligatoire dans tous les autocars, cela en application de l’article 70 bis de l’arrêté du 2 juillet 1982. Rappelons que depuis le 1er janvier 2010, un éthylotest anti-démarrage (EAD) équipent les autocars neufs transportant des enfants.
Ce dispositif qui analyse la concentration d’alcool dans l’air expiré empêche le démarrage du véhicule en cas d’alcoolémie supérieure au taux autorisé (soit à partir de 0,10 mg par litre). Si le test est positif, il est possible de procéder à un nouvel essai au bout d’une minute. Mais si le test est à nouveau positif, le démarrage est bloqué pendant 30 minutes.
Le véhicule peut démarrer sans souffler dans l’EAD: soit grâce à une clé détenue par le chauffeur ou grâce par à code détenu par l’employeur. Le démarrage manuel du moteur suite à un souffle positif sur l’EAD constitue
une infraction au code de la route. Les données sont enregistrées et conservées sur l'EAD durant 45 jours.
Pour en savoir plus, retrouver sur le site du Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie la Réglementation sur les EAD.
D’après les résultats d’une étude parue dans la revue Neurology il apparait qu’une consommation supérieure à trois verres d’alcool par jour pour les hommes entraîne un déclin de la mémoire et des capacités mentales allant de 1,5 ans à 6 ans.
Les auteurs de l’étude ont analysé, à 3 reprises à 5 et 10 ans d'intervalle, les données d’environ 5.000 hommes et d’environ 2.000 femmes. Après 10 ans, alors qu'ils étaient âgés en moyenne de 56 ans, les participants ont passé des tests de mémoire et de coordination de l'attention et du raisonnement.
Il apparaît, pour les hommes, qu’une consommation légère à modérée n'affecte pas la mémoire et les capacités mentales, mais qu’une consommation de plus de 3 verres par jour (36 grammes d'alcool) entraîne un déclin cognitif plus rapide de 1,5 ans à 6 ans. Concernant les femmes, l’enquête ne comptait pas un nombre suffisant de participantes consommant de grandes quantités d'alcool pour tirer des conclusions.
Lire l'article Alcohol consumption and cognitive decline in early old age, dans la revue Neurology
L'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES) publie une synthèse des résultats de plusieurs enquêtes sur Les jeunes et l’alcool : évolution des comportements, facteurs de risque et éléments protecteurs
Il apparaît que la consommation d’alcool est en baisse chez les jeunes français de 13 à 24 ans. Elle reste toutefois dans la moyenne européenne.
En France, les différentes études pointent
D'après une étude de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) la consommation d'alcool provoque directement la mort d'environ 80.000 personnes par an en Amérique du Nord et du Sud. Ce problème est particulièrement aigu en Amérique centrale.
Une étude menée par Vilma Gawryszewski et Maristela Monteiro entre 2007 et 2009 dans 16 pays d’Amérique du Nord et du Sud il apparaît qu'environ 79.456 décès par an sont directement imputables à l’alcool (maladie du foie et troubles mentaux et comportementaux liés à la consommation d'alcool). Les auteurs ont indiqué que « la mort ne serait pas arrivée en l’absence de consommation d'alcool ».
L'A.N.P.A.A. veille à l’amélioration et à l’application de la législation en matière de publicité sur l’alcool et exercer ses droits reconnus de partie civile. Nous publions une synthèse
des 4 actions en cours et des 7 décisions rendues en 2013.
Décisions rendues en 2013
Attention aux idées fausses, l’alcool ne réchauffe pas et déshydrate. Pour avoir chaud, couvrez-vous, buvez des boissons chaudes (sans alcool) et limitez les efforts en plein air !
Quelques idées fausses :
Après avoir consommé de l’alcool on peut avoir la sensation
d’être réchauffé, mais ce n’est qu’une impression. La consommation d’alcool dilate les vaisseaux sanguins à la surface du corps, ce qui libère de la chaleur. Le consommateur qui a alors l‘impression de se réchauffer peut courir un risque d'hypothermie en ne se couvrant pas assez par exemple. La température du corps a en
Ipsos, à l’initiative du Quotidien du médecin a mené une enquête sur les pratiques de médecins généralistes et spécialistes face au mésusage d’alcool de leurs patients. Il apparaît que les médecins, bien qu'ils assument dans deux tiers des cas la prise en charge de leurs patients alcoolo-dépendants, se sentent démunis face au mésusage d'alcool.
Il ressort en effet de cette enquête que :
Lors de sa dernière réunion le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) formule de nouvelles recommandations au ministre de l’Intérieur :
Un deuxième rapport viendra compléter ces propositions.
Pour en savoir plus consulter le communiqué de presse sur le site de la sécurité routière
Rendez-vous autour de l'exposition Binge drinking du 6 novembre au 9 décembre à Bordeaux
Venez découvrir l’œuvre de Pierrick Sorin autour